fidélité
Je te jure sur tous les saints De t’avoir été fidèle Sur moi personne n’a posé la main Tu connais mon cœur rebelle J’excepte Méziane le malin Qui un jour a tété ma mamelle | Variante :
Sur tous les saints je te jure D’être restée fidèle et pure Durant tout ton absence
Sans toi la solitude et dure Elle a raviné toute ma figure Je t’ai attendu avec impatience
Méziane dans mes couvertures Seul atténuait ce que j’endure De sa précieuse présence |
Il pleut
Voilà que le ciel s’obscurcit
Fiévreux, il annonce la pluie
Sur le mont, il s’est déjà
Elle est sortie sans compagnie
Parée de ses plus beaux habits
A la figueraie, alla sans me voir
Le destin c’est toi qui l’écris
Vers moi guide ses pas je te prie
Oh mon dieu, tu en as le pouvoir
-[i L’amant
Sans vanité, ne suis-je pas le meilleur Je te défie je te mets en demeure De trouver homme plus accompli
Entreprenant, toujours à l’heure Pour te combler de bonheur Tous tes désirs seront assouvis
Je suis abeille et toi fleur A l’unisson battent nos cœurs | Ma d nek sennig’ulahad serhegh-am hewes-ed Tirrugza hed ma yif-iyi
As-ideg i m-hwigh ceyyâ-ed Fihel ma twekked-d Lhaj’i m-yehwan axxi
Nek yidem a âezzuzu nekteb-ed Fihel ma n’âaqed-ed |
L’adversaire
Quand il vint demander ta main
J’ai maudis mon destin
Je savais qu’il te ravirait
En ce sinistre samedi matin
Il m’écarta du chemin
Que me reste-t-il à espérer
Avec un air arrogant hautain
Il me toisa avec dédain
Quant il est venu t’emporter
Le lot de l’amoureux
L’amoureux moi je le plains
Triste est son destin
Seul dieu peut le guérir
Sa vie est nuit sans fin
Sans espoir sans lendemain
Son lot n’est-il pas de souffrir
Aimer pour lui n’est pas un mot vain
Pour oublier son chagrin
Il lui faut une rose à conquérir
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